Parcours.

L’HISTOIRE DE VIE DE MIHOUB

« L’enfant que j’étais est très fier de l’enfant que je suis devenu. »

logo signature grand noir mihoub peintre. Mihoub est un peintre de l'art brut conscient.

Jeunesse.

Je suis né le 9 août 1976, à Oran en Algérie. À l’âge d’un mois, ma mère et moi avons traversé la Méditerranée pour rejoindre mon père dans le sud de la France.
J’ai grandi à Morières-lès-Avignon, dans un HLM du centre ville, à coté de l’église et de la place principale. Sur l’un des bâtiments, il y avait une grande peinture murale, un gros tracteur vert qui représentait les valeurs agricoles de notre petit village provençal.
En face de notre bâtiment, il y avait un peintre, Monsieur Ferréol, sa femme était une amie de ma mère. Une tata d’adoption, qui nous avait offert une belle aquarelle…

Comme tous les petits, j’ai dessiné sur tous les murs de ma chambre et vers mes dix ans, mon cousin, qui est toujours mon idole et un grand dessinateur, m’a expliqué que ce que je faisais n’était pas du dessin mais du gribouillage…
J’ai grandi dehors, sous le soleil et les platanes, en jouant au foot sur la place du marché ou à la pétanque sur le parvis de la gare. La vie était douce et colorée, on courait dans les rues, on avait des raccourcis et des cachettes, on mangeait tous les jours bio et on draguait les filles à la fête votive ou au bal des pompiers.
En fait, avec mes copains on a tout fait… sauf de l’art !

En grandissant, je me suis rendu compte que j’avais occulté pas mal de choses de ma vie, à commencer par mon prénom.
Et c’est à l’âge de 25 ans, au bout du monde, que j’ai découvert qui j’étais vraiment.

Découvertes.

Mon parcours artistique a débuté en 2001 à San Francisco.
En quête de nouvelles aventures et inspiré par « L’alchimiste » de Paolo Coehlo, je me suis envolé vers les États-Unis avec 140 dollars en poche. J’y suis resté cinq ans.
Tout y était majestueux : les arbres, l’Océan Pacifique, les avenues, les hamburgers, les centre commerciaux, les hippies, le Golden Gate Park… J’ai pris une grosse claque et ça m’a complètement éveillé…

San Francisco m’a ouvert les yeux et le cœur et ma perception du monde a fait un revirement à 360°.
Ma « Matrix » a explosé et j’ai crié « My name is Mihoub ! ». J’étais enfin libre d’être un artiste.

J’ai commencé par écrire des poèmes et j’ai participé à des lectures d’auteurs (le slam d’aujourd’hui), dans l’une des librairies de North Beach, le City Light Book Store.
Je revivais mon premier film au cinéma, « Le cercle des poètes disparus ».

J’avais la fibre, mais pas encore le bon outil…
À force de traîner dans les rues à la découverte de mon destin… j’ai trouvé les galeries d’art de Down Town, le courant surréaliste et l’abstraction expressionniste d’après guerre.
Comme un symbole, mes premiers dessins ont été réalisés sur la place principale du centre ville de San Francisco, Union Square. Et ma première œuvre est une interprétation d’un jeune moine tibétain pris en photo par Steve Mc Curry.

Je me suis formé avec un gros livre de Picasso, j’ai dévoré les deux manifestes du surréalisme d’André Breton et j’ai commencé à m’intéresser très sérieusement au travail de Jackson Pollock.
Cette découverte incroyable et très tardive a coulé les fondations de mon art…
En mode Jeanne d’Arc, avec un émerveillement et une foi inébranlables, je me suis fixé une seule règle, « Ne jamais cesser d’y croire ».

Collaboration.

À mon retour en Europe en 2006, je suis passé par Londres, Barcelone et enfin Marseille.
En 2011, je travaillais comme commercial et vendais des standards téléphoniques…mais j’étais toujours passionné et actif dans ma peinture.

En 2014, alors que je racontais mon histoire à la responsable marketing du fabricant de peintures Pébéo, elle fut immédiatement séduite par la complémentarité de mon parcours artistique et de mes compétences linguistiques et commerciales.
J’ai débuté ma collaboration avec Pébéo par des performances « Live Painting » en France puis dans le monde entier.
Ensuite, avec les services marketing, commercial et laboratoire, j’ai participé à la conception de produits innovants, tout en continuant de développer des techniques singulières dans mon atelier.
Ce partenariat a été mon premier vrai tremplin, il m’a permis de me professionnaliser et de soutenir mon rêve d’artiste.
En manipulant tous ces produits durant toutes ces années, l’alchimiste qui sommeillait en moi a transformé le plomb en or…
PBO, c’est la formule chimique qui a donné son nom à cette entreprise française qui existe depuis plus de 100 ans et qui est toujours dirigée par la même famille.

Ascension.

En 2018, 17 ans après mon premier coup de crayon, je me suis lancé, avec toujours la même écriture, de nouvelles techniques et un capital confiance remonté à 120% !!
C’est dans les allées du parc Jourdan, à Aix en Provence, sur le salon d’art contemporain le Sm’Art, que j’ai vendu officiellement mes premières œuvres.

Fin 2019, la galerie Artableaux, basée à l’Isle sur la Sorgue, m’a repéré et m’a acheté un premier tableau, « Black ». En pleine crise du Covid et durant deux ans, la galerie a vendu mes œuvres, soutenu ma côte et créé de la valeur.
J’ai réalisé plus de 80 toiles sur cette période.

En 2022, mon travail est sélectionné pour la première fois par la prestigieuse foire d’art contemporain Lille Art Up. Je commence à m’ouvrir à d’autres galeries partenaires et mon travail continue de séduire de nombreux collectionneurs.

Maintenant.

2023, c’est l’année du site web, 20 ans après avoir acheté l’URL mihoub.com et avoir créé mon logo, mais aussi l’année où j’intègre le groupe Bel-Air Fine Art, dans leur galerie de Honfleur.
L’histoire est en route, mon travail continue d’évoluer et il est toujours en pleine ébullition.
Pour en savoir plus sur ma démarche artistique et mes influences, je vous invite à visiter mon univers.
Pour connaître mes actualités, c’est ici !

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