Univers.

COMMENT TOUT PREND VIE

« Je peins comme je respire. »

logo signature grand noir mihoub peintre. Mihoub est un peintre de l'art brut conscient.

L’atelier, lieu de vie(s).

Mon atelier est à Marseille, en plein cœur de la Belle de Mai ! Le quartier le plus cosmopolite de la ville… Tout y est vrai, rien n’y est cher !

Dans ma rue est né le grand César Baldaccini ! Il a compressé des tonnes de voitures parce qu’il n’avait pas les moyens de faire couler du bronze… Une innovation “nécessaire” sublimée par le miracle de la création.

Ma peinture me permet d’accéder à un état de paix intérieure, mais le lieu a lui aussi un rôle important, pour atteindre le plus juste niveau de vibration. Quand je rentre dans mon cocon, je suis dans le meilleur environnement, pour mon plus grand combat… Celui de l’âme.

Ma devise de travail : “Parfois, le mieux à faire, c’est de rien faire”.
L’espace autour de la création est aussi important que la réalisation elle-même. Chaque coup de pinceau sur la toile est sacré, il doit être le plus juste, le plus équilibré !

Je suis un artiste croisé avec un sportif de haut niveau, qui utilise les 50% de son temps à se régénérer en bonnes énergies, physiques et mentales, pour préparer et visualiser sa prochaine performance. Tous les jours je passe deux heures dans les transports pour venir créer à Marseille.

Mon atelier est un laboratoire où les produits représentent la matière et le processus créatif, l’esprit. Le refuge idéal pour synchroniser mon âme, l’univers et les matériaux…

Philosophie.

“Je peins… Comme je respire”
Si ma découverte de l’art fut tardive, j’ai su de suite que j’était habité par cette nouvelle passion.

Au début, mon ego s’est tout approprié, je pensais être doté d’un super pouvoir, et tout ce que je faisais me paraissait incroyablement beau ! Pourtant, pendant plus de dix ans, j’étais très nul… mais très enthousiaste ! Peu importe le regard des autres, cette énergie était plus forte que tout… plus forte que moi. Spinoza a dit : “C’était divinement écrit dans mon coeur”

Mihoub n’est d’ailleurs pas un “blaze”, c’est mon vrai prénom ! Qui veut dire « le don » en arabe. Et comme le dit si bien Zizou… Le talent c’est bien, mais si tu ne le travailles pas, ça ne fait pas tout.

Un jour, j’ai enfin accepté et compris que mon don, c’était de me laisser traverser par la création divine.
Alors j’ai travaillé. Je ne cherche plus à faire comme je veux, mais avec ce que j’ai. Les différents choix, les alternances de rythme et toutes les actions s’enchainent à une vitesse telle que la réflexion n’a plus sa place. L’ego se met au service du créateur et je deviens un outil parmi les outils, le prolongement de quelque chose de plus grand que ma petite personne. C’est cette capacité  à me connecter que j’ai décidé d’explorer.

L’histoire de Jean Todt, ancien copilote de rallye français devenu directeur de Peugeot puis de Ferrari, m’a conforté dans cette prise de décision.
Il a approfondi comme personne avant lui son domaine d’expertise, il a transformé le métier de copilote et a révolutionné l’industrie de la course automobile.
Il a d’ailleurs eu aussi la brillante idée de collaborer avec César Baldaccini…

Avant d’être un artiste, je suis un chercheur qui utilise la peinture comme un moyen d’explorer son potentiel intérieur.
C’est en développant cette capacité à produire des oeuvres d’art qui me ressemblent de l’intérieur, avec une exigence toujours plus grande, que je suis devenu le spectateur de ma propre création.

Aujourd’hui, les mots ont retrouvé une place importante dans mon travail, les courbes des lettres rejoignent celles de mes personnages loufoques et donnent naissance à une bande dessinée sur toile.

Selon l’univers dans lequel je décide de voyager, je pose un cadre technique et je laisse mon imagination faire le reste. Les produits se superposent les uns aux autres, avec leurs temps de séchage, ils guident tout le processus d’assemblage de l’œuvre. Une expansion de mon monde intérieur, au travers d’une quête alchimique et artistique.

Influences.

Les surréalistes ont été ma première source d’inspiration.

Jackson Pollock a lui aussi été inspiré par les surréalistes et il a “brisé la glace” grâce à son action painting. Ses œuvres avaient une cohérence incroyable dans son esprit et sur la toile. Il a été le premier artiste à développer inconsciemment une accélération de ses fonctions cognitives dans le processus créatif.

Avec le temps, les codes de l’art contemporain ont commencé à me classer dans la case art brut.
Dubuffet en a donné une définition qui aurait pu me correspondre pendant mes premières années de peinture : “Celui qui fait de l’art brut ne sait pas qu’il fait de l’art”. Mais moi, je sais que je fais de l’art et je préfère la citation de Socrate : “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien”.

Mes inspirations sont de plus en plus philosophiques et spirituelles : Socrate, Carl Yung, Mathieu Ricard, Frédéric Lenoir, Spinoza, Eckart Tolle
Et je suis toujours autant fasciné par le travail de peintres comme Soulages, Renoir, Vermeer, Van Gogh, Picasso, Basquiat, Munch… ou encore Cecily Brown et Georges Condo.

Aujourd’hui je peux dire que je suis un artiste conscient.
Lorsque je peins, mes pensées s’éteignent progressivement pour laisser place au flux créatif de la pleine conscience. C’est comme ça que je peins : je fais et je laisse faire, c’est comme une danse ou un ballet, tout est en harmonie à chaque étape de la création. Ce qui m’importe, c’est ce que je ressens quand je travaille : relié directement à l’âme du monde, j’écoute mon sonar intérieur.
Une quête du bonheur absolu que je traduis sur mes toiles avec humour, gloire et beauté.

Les univers.

VOIR TOUTES LES OEUVRES

“Ma toile favorite, c’est celle que je vais faire !” Pierre Soulages.

Les cinq univers que je vous présente sont le résultat d’une analyse de ma production au cours de ces deux dernières années (environ 100 toiles) : ils offrent une vision globale de ma patte artistique à ce jour.
Mon travail est en perpétuelle expansion, il reste identifiable, mais je ne peut pas dire que je sois arrivé quelque part…
Ce qui compte c’est le chemin… Non ?

A chaque nouvelle toile, je cherche à établir le contact avec le miracle de la création. Pour varier les plaisirs et stimuler ma créativité, je m’impose un cadre technique et je lâche les chevaux.

Parfois je n’arrive pas à respecter ce cadre et il donne alors vie à un nouvel univers…

Colorful.

Une œuvre riche en couleurs, avec des fonds qui contrastent avec l’intériorité de l’œuvre.

Back to black.

Un fond noir où les couleurs ressortent, la lumière naissant dans l’obscurité.

Black & white.

En N&B, il faut faire vibrer les nuances… Avec du rouge, un cœur symbole d’espoir.

One color.

Un black and white cerné d’une couleur dominante, pour éveiller.

Kraft.

Un univers souvent dédié à la performance, pur et brut, terminé en atelier.

Réseaux/Contact.